The Knack - My Sharona

Roxane, Suzy, Lucille, Angie. Tant de prénoms féminins qui ont inspiré les plus grands morceaux du rock. Et en dépit de ce que la croyance populaire pensa un long moment, My Sharona n’est pas dédiée à quelque bagnole sportive mais bien à une autre nana érigée au statut de muse lyrique. Le chanteur Doug Fieger sortait avec une fille coiffeuse à Los Angeles. Sauf que dans la boutique de fringues face à son salon travaille une jeune vendeuse de dix-sept ans sur qui Fieger flashe illico presto. Et plus il la voit, plus il devient marteau. Si bien que lorsque The Knack entre en studio pour coucher ses premières démos, le riff ravageur concocté par Berton Averre après multiples écoutes du second album d’Elvis Costello This Year’s Model (certains papiers ont cru y reconnaître Gimme Some Lovin’ de Spencer Davis Group) semble destiné à la Sharona de Fieger. Il commence à vociférer les prémices du refrain avec ce bégaiement inspiré de My Generation des Who non sans que son guitariste lui rappelle que sa femme est dans la pièce d’à côté. Rien à foutre, neuf ans de vie commune explosée en un morceau. Sharona Alperin finit par succomber aux avances de son chevalier servant, au point que c’est elle que l’on retrouve sur la pochette du 45 tours ! Mais après quatre ans de vie commune, c’est la fin de l’idylle et de The Knack par la même occasion qui n’aura jamais réussi à faire mieux que son premier essai.

En pleine furie disco la maison de disques Capitol est frileuse à sortir le single, prédisant un flop. Il faut attendre la sortie de l’album Get the Knack le 11 juin et sa certification or (500.000 copies) en seulement 13 jours pour que la boîte se ravise. Du jamais vu depuis Meet the Beatles! en 1964. My Sharona sort une semaine plus tard et grimpe à la première place du Billboard avant la fin de l’été où il campera 6 semaines. Il détrône lui aussi un ancien record des Beatles en devenant le single dépassant le million de ventes (disque de platine) le plus rapidement depuis I Want to Hold Your Hand.

My Sharona a la particularité, hormis les multiples reprises, d’avoir été parodié un nombre incalculable de fois. My Bologna par Weird Al Yankovic (qui traite d’une folle addiction aux spaghettis bolognaise), Ayatollah par le présentateur radio Steve Dahl (sur la révolution iranienne de 1979) ou la bien triste version de Michaël Youn, Comme des connards.

Paroles

Ooh, my little pretty one, my pretty one
When you gonna give me some time, Sharona
Ooh, you make my motor run, my motor run
Got it coming off o' the line, Sharona

Never gonna stop, give it up, such a dirty mind
I always get it up, for the touch of the younger kind
My, my, my, aye-aye, whoa!
M-m-m-my Sharona

Come a little closer, huh, a-will ya, huh?
Close enough to look in my eyes, Sharona
Keeping it a mystery, it gets to me
Running down the length of my thigh, Sharona

Never gonna stop, give it up, such a dirty mind
I always get it up, for the touch of the younger kind
My, my, my, aye-aye, whoa!
M-m-m-my Sharona
M-m-m-my Sharona

When you gonna give to me, a gift to me
Is it just a matter of time, Sharona?
Is it d-d-destiny, d-destiny
Or is it just a game in my mind, Sharona?

Never gonna stop, give it up, such a dirty mind
I always get it up, for the touch of the younger kind
My, my, my, aye-aye, whoa!
M-m-m-m-m-m-m-my, my, my, aye-aye, whoa!
M-m-m-my Sharona
M-m-m-my Sharona
M-m-m-my Sharona
M-m-m-my Sharona

Ooooooo-ohhh, my Sharona
Ooooooo-ohhh, my Sharona
Ooooooo-ohhh, my Sharona

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