Southern States

 

 

 

 

The Children Rebirth - The Children Rebirth (1968)

 

 

 

 

International Artists - Epitaph for a Legend (1980)

Le trio texan a vendu plus de 50 millions d’albums à travers le monde en presque 50 ans d’existence. C’est un 45 tours issu de leur troisième opus qui lança définitivement leur carrière en 1973 : La Grange, un boogie traditionnel inspiré de John Lee Hooker et Slim Harpo. La suite d’onomatopées « Ow-ow-ow-ow » est d’ailleurs un clin d’œil non dissimulé au Boom Boom du premier cité. Mais c’est en 1983, avec la sortie de Eliminator, que Z.Z. Top tient le record de ses ventes avec plus de 10 millions de copies écoulées.

 

 

 

 

Z.Z. Top - Deguello (1979)

 

 

 

 

Z.Z. Top - Afterburner (1985)

 

 

 

 

Z.Z. Top - Eliminator (1983)

Le nom du groupe, formé au début des années 70 en Caroline, ne provient d’aucun membre originel. Il fut trouvé alors que la formation répétait dans un vieil entrepôt de la région de Spartanburg. Les clés du local portaient le nom Marshall Tucker et le patronyme fut adopté à l’unanimité sans même se douter qu’il s’agissait d’une personne réelle. Un accordeur de piano qui avait loué la salle avant le groupe.

 

 

 

 

The Allman Brothers Band - Wipe the Windows, Check the Oil (1975)

 

 

 

 

Lost & Found - Everybody's Here (1967)

 

 

 

 

Shiva's Headband - Take Me to the Mountains (1970)

 

 

 

 

Niels Lofgren - Niels Lofgren (1975)

J.J. Cale est un personnage atypique du paysage musical américain. Peu connu, mais reconnu, il est adulé par nombreux de ses pairs. Dont Eric Clapton, qui reprendra sur son premier album solo de 1970 After Midnight, la démo que le guitariste d’Oklahoma avait gravé quatre ans plus tôt alors qu’il était simple ingénieur du son. Écoulé au compte-gouttes à Los Angeles, le coup de publicité offert par Slowhand est trop inespéré pour ne pas en profiter. J.J. Cale sort alors son premier album Naturally dans la foulée. Enregistré et produit seul, le son Tulsa laid-back et nonchalant, très minimaliste, prend les grosses productions à contre-pied. La voix de Cale, à la limite de l’audible, ajoute à l’impression surnaturelle du disque. C’est un carton qui propulse l’artiste sous les feux de la rampe qu’il passera sa vie à fuir, préférant le calme et la solitude à la gloire ou la notoriété. Glorifié par Clapton qui le considère comme le plus grand compositeur rock de son époque, Neil Young qui voit en lui le plus grand guitariste avec Hendrix ou tous ces groupes de Lynyrd Skynyrd à John Mayer ou Beck qui ne se priveront pas pour reprendre ses titres méconnus. Il décède en 2013 à 74 ans.

 

 

 

 

J.J. Cale - Okie (1974)

 

 

 

 

J.J. Cale - Shades (1980)

Sources :

Philippe Thieyre – Psychedelic Vinyls 1965-1973 (2010) Éditions Stéphane Bachès

Dominique Dupuis – Rock Vinyls ; Histoire subjective du rock à travers 50 ans de pochettes de vinyles (2010) Éditions Stéphane Bachès

Commentaires

Veuillez entrer le code.
* Champs obligatoires
Aucune entrée disponible